Les EM® au sein d'un haras : une solution révolutionnaire !

Une grande majorité de la population ne change que rarement ses habitudes. En effet, cela est de même dans le monde de l’agriculture en généralité. Le haras « Hunters » est un haras professionnel qui comptabilise des pâturages spacieux pour l’ensemble des chevaux et poulains en haras et pension. Ayant pour but de garder et soigner les chevaux, ils ont décidé d’évoluer grâce au « Bokashi » à base de fumier. Pourquoi ? Comment est-ce bénéfique ? Est-ce avantageux ?

Les réactions de pourriture et de fermentation dépendent de la nature des bactéries au sein des différents milieux. Jürgen m’a expliqué tout d’abord que l’uréase crée de la pourriture. Cela est nuisible, insalubre et dégage de l’ammoniac. Il y a également une perte d’énergie et donc de valeur.

Les microbiotes du sol sont ressemblants à ceux des êtres-vivants. Alors il faut agir comme tel. Avec le « Bokashi » nous reproduisons les principes de la nature en colonisant l’espace avec de bonnes bactéries afin de stimuler la direction des bactéries dîtes « opportunistes » vers la fermentation et non vers la pourriture.


Je me suis donc rendue, avec Jürgen, au haras « Hunters » où les poulains restent au sein des boxes pendant plus de 5 mois (dû au temps et au manque de nourriture dans les pâturages). Les boxes doivent toujours être propres et nettoyés parce qu’il y a un risque de formation d’uréase ainsi que de pourriture.

Avec le principe de « Bokashi », le haras a besoin de :

       Microferm : (pulvérisé à 5%) dans les boxes tous les deux jours

-        Vulkamine : saupoudré dans les boxes tous les deux jours

Le « Microferm » apporte les bonnes bactéries et le « Vulkamin » riche en minéraux diminue le taux d’humidité et capte l’azote contenu dans les urines.

Le système de « Bokashi » commence au sein des boxes. En effet, l’ajout du Microferm et le tassement fait par les chevaux permettent une fermentation anaérobie contrôlée dans les boxes.
Le système de « Bokashi » diminue le taux d’humidité, ce qui est bénéfique aux sabots puisque moins de mauvaises bactéries prolifèrent. Cela diminue énormément les dégâts de la possible pourriture. De plus, la consommation de paille est diminuée comme le temps de travail puisque qu’il n’y a plus besoin de main d’œuvre afin de nettoyer les boxes.

Nous pouvons également noter
une réduction des émanations d’ammoniac ainsi qu’une réduction du nombre de mouches.

A la venue des beaux jours, fin mars, les poulains reviennent en pâtures. C’est à ce moment-là que les boxes sont vidés (pour la première fois) et mis dans les pâturages. Cela permet de nourrir le sol avec un apport de minéraux et une augmentation des bonnes bactéries. Nous valorisons les déchets et pouvons donc nourrir le sol grâce à une augmentation des minéraux et du microbiote.


Le surplus de « Bokashi » des boxes est mis en silos, sous bâche, afin de continuer la fermentation. En effet, nous pouvons apercevoir des levures et des actinomycètes (de couleur blanche). 

Fermentons pour notre bonne santé, celle de nos amis les bêtes ainsi que celle de notre planète.

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