Ne détruisez plus vos légumes invendables : revalorisez-les !

Aujourd’hui j’ai rencontré Robrecht Winnepeninckx de PCG. Un centre provincial d’essais pour la culture maraîchère de Flandre orientale.

Ce centre de test effectue de nombreuses recherches sur différentes sortes de légumes (oignon, poireau, laitue, ...). Etant donné qu'ils font beaucoup de tests, ils ne sont pas autorisés à vendre leurs produits pour la consommation. Désapprouvant la destruction massive de légumes (de 120 à 200 m3/an), ils ont préféré revaloriser cette matière grâce au principe de Bokashi.

A l’automne, ce sont les oignons et pommes de terre, des produits difficilement assimilables, qu’il faut revaloriser. Le Bokashi a donc été fait avec les légumes entiers, un peu de fumier, de la paille, des copeaux de bois et du Microferm. Le tas a été tassé puis bâché.

Lorsque nous y sommes allés, cela faisait déjà 5mois que la fermentation été en route. A l’ouverture, nous pouvions voir une fine couche de surface noircie mais lorsque Robrecht a creusé, c’est une odeur plus acide que nous avons retrouvée : on parle d’une odeur aigre douce.



Robrecht m’a raconté plusieurs moments de sa découverte des EM® :

Au tout début, lorsqu’il ne connaissait pas encore les incroyables actions des EM®, ils avaient fait un tas de Bokashi à base de feuilles de poireaux. Il avait peur de mettre sur la terre les légumes, qui pour lui, n’étaient pas assez décomposés. Finalement, il a écouté Jürgen et a épandu son tas de Bokashi directement sur la terre. Seulement après 3 ou 4 jours, il n’y avait plus rien de visible. La matière organique a été digéré en contact du sol.

Par la suite, des choux-fleurs, laitues et choux de Bruxelles ont été plantés sur les parcelles ayant reçues du Bokashi. Robrecht et les voisins ont constaté que l’odeur était plus forte. Nous lui avons donc préconisé de pulvériser des EM® sur les champs et instantanément l’odeur s’est dissipée et a disparu.

Le Bokashi permet de régénérer les sols et de fournir aux plantes les éléments nutritifs dont elles ont besoin. Les essais pluriannuels sont très intéressants avec le Bokashi. Ils permettent d'améliorer progressivement le sol, afin que nous puissions profiter plus tard de nos sols fertiles.
On note également que le Bokashi ne monte pas en température et que la perte de matière est beaucoup moins importante qu’avec le système de compostage.
Grâce au grand enthousiasme qui règne au sein de l'entreprise, tout le monde peut visiter les tas de Bokashi à Kruishoutem.

Le Bokashi est plus simple à faire que le compost ! C’est un gain de temps et de manutention (pas besoin de le retourner).

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